Pour l’instant, je suis donc au Cambodge. Et il fait chaud. Vraiment chaud. Il fait au minimum 30-35 degrés à tous les jours. Avec le facteur humidité, ça monte à 40. Avec le facteur petit-enfant-qui-veut-te-vendre-n’importe-quoi-à-tous-les-5-mètres, ça monte à 45 facilement. Mais je suis très heureux, tout va bien. Un repas à 1,25$ et un pichet de bière à 2$ sont de nature à rendre n’importe quel gars heureux.
Je ne commence pas à travailler avant lundi, mais vendredi, je suis me suis rendu au bureau de l’organisme pour savoir un peu où je travaillerai ces prochains mois. Est-ce que les défenseurs des droits de la personne sont les bienvenus au Cambodge, avec ce gouvernement excessivement corrompu et autocratique? Le bâtiment de l’organisme est complètement entouré d’une haute grille coiffée de fils barbelés, et a presque l'air d'un bunker de police. Il y a des emplois plus faciles que ça, ici…
Mosquée à Phnom Penh. Comme en témoigne la tenue du gars à gauche, la chaleur donne des drôles de résultats vestimentaires. Ça fait peur.
Sinon, les Cambodgiens sont aussi sympathiques que lorsque j’étais venu il y a deux ans. Les gens sont toujours à votre service. Par exemple, dans l’hôtel où j’ai passé les deux premières nuits, un assez bel hôtel élégamment situé face à la rivière, dès qu’on m’a remis les clés de la chambre, le gars de la réception m’a proposé des « nice ladies nice price » et toutes les drogues auxquelles n’importe quel junkie pourrait rêver. Non merci, que j’ai répondu, pas mon truc. Les deux journées suivantes, les employés de l’hôtel ont dû m’offrir au moins 10 fois de profiter à bon prix des plaisirs les plus raffinés que le Cambodge a à offrir. Wow, ça fait vraiment chaud au cœur d’avoir des employés si dévoués! En tout cas, au moins j’ai appris que j’ai une face de gars qui aime les « nice ladies » et les bonnes drogues.
Vendeuse de gros fruits piquants
La semaine prochaine, comme je disais, je travaille lundi, mais de mardi à vendredi, c’est férié. Au mois de mai, c'est tout plein de fériés, à ce qu'on m'a dit. Le Cambodge a été un protectorat de la France jusqu’en 1954 après tout. Outre l’amour du bon pain, les Français leur ont donc légué également l’amour des jours fériés. Mardi, je pars donc me perdre dans la jungle pour quelques jours. J’en redonnerai des nouvelles.
JEJU
La semaine prochaine, comme je disais, je travaille lundi, mais de mardi à vendredi, c’est férié. Au mois de mai, c'est tout plein de fériés, à ce qu'on m'a dit. Le Cambodge a été un protectorat de la France jusqu’en 1954 après tout. Outre l’amour du bon pain, les Français leur ont donc légué également l’amour des jours fériés. Mardi, je pars donc me perdre dans la jungle pour quelques jours. J’en redonnerai des nouvelles.
Comme les Chinois, les Cambodgiens aiment bien danser en choeur dans les places publiques. Ici, comme on peut voir, ils dansent frénétiquement devant une statue de Gandhi. Je doute qu'il y ait un lien entre les deux.
En terminant, avant de venir au Cambodge, j’ai passé une semaine en Corée. Voici quelques photos.
J’y vais, mon riz amok m’attend.
Benoit
Retrouvailles à Séoul
JEJU
1 commentaire:
Ciao Ben ! Wow !!!! Quelle extraordinaire aventure tu t'apprête à vivre ! 4 mois au Cambodge... génial! J'ai hâte d'en lire plus sur ce boulot qui t'amène là-bas... ça risque d'être très intéressant voir choquant... Bon retour en Asie et au plaisir de te lire,
karyne
xox
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