vendredi, février 18, 2011

Indonésie, Singapour, volcans, surf (janvier-février 2011)



L'ÎLE DE LOMBOK

L'obligation de porter un sarong dans plusieurs lieux sacrés...au moins je pouvais choisir la couleur

moment privé dans la rivière

LES FEMMES ÂGÉES
L'Indonésie abrite les vieilles dames les plus sympathiques du monde

Vieille dame sur la plage

La vieille dame du champs te regarde


LES ÎLES GILI

Les Gili sont trois très petites îles qui se suivent comme trois gouttes d'eau au nord-ouest de Lombok...on a presque l'impression de pouvoir nager d'une île à l'autre

ItaliqueDe la bouffe fantastique, du poisson frais pêché à prix imbattable


L'ÎLE DE BALI



Devant presque chaque maison ou commerce à Bali, on retrouve des offrandes de ce genre. Pas mal cute.

La ville d'Ubud, à Bali



LES SUPERBES PAYSAGES DE BALI




Danse traditionnelle à Bali pour une cérémonie dans un temple

COMBATS DE COQS ULTIME (ULTIMATE COCK-FIGHTING CHAMPIONSHIP - UCFC)

Ouin. Myoung et moi sommes allés voir des combats de coqs à côté d'un temple. Vraiment pas touristique comme truc, on était les seuls non-Indonésiens.

D'abord, quelqu'un attache une lame ultra-aiguisée à la patte du coq sacrifié. Faut savoir que ces coqs sont choisis dès la naissance pour devenir "combattants".

Ensuite, ce gars montre le coq à la foule pour que les gens puissent faire leurs paris...


Ensuite, on antagonise littéralement les coqs en les mettant face à face dans l'arène, en les faisant se donner des coups de tête, en les faisant se détester. Une fois que les deux gars les lâchent, c'est la folie...ça dure normalement pas plus de 30 secondes, alors ça crie dans la foule pendant que les coqs s'entretuent à coup de lame. Si vous voulez savoir, le coq noir est mort et notre ami blanc a survécu si je me souviens bien. R.I.P. Cocky.


SURVIVRE À UNE ATTAQUE DE SINGES
Alors que je prenais des photos bien tranquillement devant un temple, sans faire chier personne...

Deux singes s'approchent de moi. D'abord ils sont bien gentils...

Mais rapidement, alors que ma garde est baissée, ils m'attaquent brutalement, moi, pauvre touriste sans défense...
Ils me grattent la tête, tirent mon t-shirt, mes shorts, me pissent dessus (ça je suis pas certain, mais c'était un peu mouillé)...


Ensuite, pour clore la sauvage agression, un troisième singe arrive pour superviser le tout. Alors que le plus gros m'attaque sur mon dos pour créer une diversion, le deuxième fouille dans ma poche et le troisième tire mon sac noir tout en donnant des instructions aux deux autres. Je m'en suis bien sorti, ne vous inquiétez pas pour moi.

Statue plutôt effrayante dans la forêt. Peut-être le dieu des singes.


Moment de tendresse













Un singe qui découvre les joies de la cigarette



L'ÎLE DE JAVA

Route détruite par le volcan Merapi il y a quelques mois. Ça donne une idée de sa puissance...

Un des trucs les plus drôles que j'ai vus. Dans une fête foraine, ce manège n'était pas électrique, mais plutôt propulsé par l'homme...quatre ou cinq jeunes passent leurs journées à le pousser pour le faire tourner et le faire monter et descendre...on aura tout vu...


LA CHASSE AUX VAGUES

Comme l'Indonésie est un paradis du surf, j'ai décidé de mettre à ce sport. Ouf. Ça fait mal aux bras, aux côtes et surtout aux mamelons, à cause du frottement sur la planche. En plus, la première fois que j'en ai fait, sur la superbe île de Gili Trawangan, c'était sur une plage de corail, ce qui fait que je me suis démoli les pieds à marcher sur les roches et les coraux. Malgré tout, j'ai réussi à me tenir debout sur la planche pendant quelques secondes, une grande fierté. La deuxième journée de surf, sur Lombok, c'était le paradis. Après environ une heure de moto, on arrive à une superbe plage isolée, pratiquement déserte. Au plus fort de la journée, on était pas plus de dix personnes dans l'eau. Pas de farce.


Deuxième journée de surf, plage déserte



La troisième journée de surf, à Bali cette fois, fut un quasi-désastre. Les vagues étaient immenses, presque comme la tour du stade olympique. En plus, la plage et l'eau étaient bondées de monde. Je prends donc ma planche louée, et d'une démarche pas trop confiante, je me dirige vers l'eau avec des centaines de personnes assises derrière moi sur la plage. Alors que j'ai à peine mis les pieds dans l'eau, un premier mur d'eau arrive. Mais je peux pas reculer, puisque je dois me rendre au moins 30-40 mètres au large, là où les vagues commencent à briser. J'essaie d'avoir l'air du gars qui sait dealer avec ce qui s'en vient, et je place la planche devant moi en espérant qu'elle transperce la vague comme une flèche. Rien à faire, la vague me frappe comme un mur et me renvoie sur la plage, le cul dans le sable, la planche dix pieds dans les airs, et l'ego en morceaux devant tout plein de spectateurs. Je me relève comme si de rien n'était et j'essaie une deuxième fois. Rien à faire, aussitôt rentré dans l'eau, une autre vague me renvoie couché sur la plage comme un tata. Je me suis rarement senti aussi ridicule devant tant de monde. Ça m'a pris au moins quatre ou cinq tentatives pour enfin passer entre deux vagues et rejoindre les autres surfeurs 50 mètres plus loin.

Mais vraiment, le surf, c'est le fun.


LA CHASSE AUX VOLCANS

L'Indonésie est le pays ayant le plus de volcans actifs au monde, et à tout moment, il y en a quelques-uns en éruption. Plusieurs personnes sont tuées par les volcans à chaque année. Sur l'île de Java, j'ai décidé de monter le volcan Ijen et d'aller voir son fameux cratère, le genre de cratère dont les légendes sont faites. Le 31 janvier, mon chauffeur vient me réveiller à quatre heures du matin, et m'amène jusqu'à un petit village au pied de la montagne. Même si l'ascension dure seulement une heure, elle est vraiment difficile et à mi-chemin j'avais le coeur prêt à éclater. Mais une fois en haut, la vue est absolument extraordinaire. Au beau milieu d'un paysage lunaire se trouve un profond cratère au fond duquel il y a un lac de soufre à l'eau turquoise et fumante, avec des émanations (toxiques) qui s'élèvent jusque dans le ciel.

En montant vers le cratère Ijen.

La vue du haut du cratère

Mais le plus extraordinaire n'est pas tant la vue que ce qu'on y fait: il se trouve qu'environ 300 Indonésiens descendent à tous les jours au fond du cratère afin d'aller "cueillir" des blocs de soufre. Avec des charges pouvant atteindre 80 kilos sur le dos, ils remontent les parois escarpées du cratère et redescendent ensuite la montagne pour vendre leur soufre à des compagnies...j'ai bien dit 80 kilos, pas des livres. C'est incroyablement lourd. Malgré ma carrure d'orignal et ma force légendaire, j'ai même pas été capable de lever le chargement du sol. Et ces petits crisses-là, tout maigres et brindilleux, montent la montagne, descendent au lac, coupent leurs morceaux de soufre, remontent leurs 80 kilos de soufre en haut et les redescendent, et ce, deux fois par jour!!! Et ils vendent ça combien? Environ 600 rupiahs le kilo, ce qui veut dire 0,07$. Si on fait le calcul, ça fait au maximum une dizaine de dollars par jour...se détruire le corps et respirer du soufre tout en risquant sa vie à tous les jours pour 10$, wow. Dire qu'en montant vers le volcan, presque tous porteurs que j'ai rencontrés m'ont salué et souri. Si jamais quelqu'un m'entend encore me plaindre de mon emploi, il a le droit de me frapper. Respect.


Une petite pause avant de continuer


On voit le chemin très difficile pour se rendre au lac. D'ailleurs, c'est strictement interdit pour les étrangers de descendre à cause du danger. Mais comme on a vu d'autres gens qui l'avaient fait, disons que c'était difficile de résister.

Deux porteurs remontent le cratère

Mon brave Hussaini, un des porteurs, qui essaie de couper des blocs de soufre, tout en respirant les vapeurs toxiques...


On doit remonter par là pour sortir?


LE VOLCAN BROMO

Deux jours après Ijen, je me suis retrouvé seul (Myoung étant déjà rentrée en Corée) à deux pas du volcan Bromo, qui est pleine éruption depuis plusieurs semaines déjà. J'ai passé la nuit la plus solitaire de ma vie, alors que j'étais le SEUL et unique client de mon auberge en haut de la montagne, dans ma minuscule chambre humide et que j'entendais le volcan gronder, pendant que dehors il pleuvait de la cendre volcanique. Pas cool.
Malgré tout, le lendemain matin, la vue était encore une fois fantastique, même si c'était difficile de respirer et de voir à cause de la cendre. Pendant que je montais en voiture vers le volcan, à un moment donné j'ai vraiment eu envie d'écouter Eruption de Van Halen, pas de farce. Mais mon chauffeur connaissait pas ça.


Le Bromo en éruption derrière le village de montagne où je dormais

Le village plutôt froid où j'ai dormi



La cendre volcanique a très mauvais goût, je confirme


LE TEMPLE BOROBUDUR




Un orang-outang qui découvre son corps


Une chose extraordinaire en Indonésie, autant que les volcans et les paysages, est la capacité incroyable de résistance à la chaleur des Indonésiens. Alors qu'il faisait à peu près 35 degrés, que je suais ma vie, ce gars-là se promenait habillé pour l'hiver, sans suer. Et il est loin d'être le seul que j'ai vu comme ça.

FIN DE SEMAINE À SINGAPOUR


Retrouvailles avec de vieux amis



La grosse vie sale